Berlioz
in Time: From Early Recognition to Lasting Renown
Peter Bloom,
Berlioz in Time: From Early Recognition to Lasting Renown.
Rochester : University of Rochester Press, 2022, 320 p.
Coll. « Eastman
Studies in Music ».
$29.95 / £19.95
Fourteen
revealing essays by a prominent Berlioz authority on some of the
composer's acclaimed compositions (the Symphonie fantastique,
Les Nuits d'été, Les Troyens)
and writings (the celebrated Mémoires).
Written for both music lovers and scholars, these essays probe
some of Berlioz's major works, including the Symphonie fantastique
(the period of whose genesis is newly explored), Les
Nuits d'été (whose origins are newly clarified
by a revelation regarding Berlioz's possible muse), the Symphonie
militaire (whose existence is examined in the period before
it became the Symphonie funèbre et triomphale,
Les Troyens (whose epilogue is seen as a paean to Napoleon
III), and Béatrice et Bénédict (whose
text reveals extraordinary understanding of the original play).
They consider anew Berlioz's relationships with Franz Liszt (with
whom the composer shared intimate details of his marriage to Harriet
Smithson) and Richard Wagner (by whom the Frenchman was both charmed
and alarmed), his travels in Germany (revealed as having had a
specifically administrative purpose), his appreciation of English
literature and Shakespeare (on whose work he was considered an
expert), his modus operandi in composing the Mémoires,
and his major twentieth-century biographers. Of conspicuous concern
are the “politics” of a man sometimes erroneously viewed as distant
from the political arena.
Autour
de Berlioz
Boilly.
Chroniques parisiennes (1761-1845).
Boilly. Chroniques parisiennes
(1761-1845).
Paris : Paris Musées, 2022, 160 p.
29,90 €
Témoin de la
vie parisienne de Louis XVI à Louis-Philippe, Louis-Léopold
Boilly (1761-1845) est l'auteur de près de deux mille peintures,
dessins et estampes, de milliers de petits portraits, ainsi que
des tout premiers trompe-l'œil. Chroniqueur des mœurs de son temps
et de la vie quotidienne, l'artiste est fasciné par la
modernité de la ville, son effervescence, ses spectacles
et leur public, qu'il décrit avec humour et brio.
Marie
de Flavigny, comtesse d'Agoult, Correspondance générale.
Tome XII : 1861-1862.
Marie
de Flavigny, comtesse d'Agoult, Correspondance générale.
Tome XII : 1861-1862.
Édition établie et annotée par Charles
F. Dupêchez.
Paris : Honoré Champion, 2022, 778 p.
Coll. « Bibliothèque des correspondances, mémoires
et journaux », 123.
120 €
1861 et 1862 sont deux années fastes pour la comtesse
d'Agoult en termes de publications : rééditions
de deux livres, Histoire de la révolution
de 1848, corrigée et augmentée, et Essai
sur la liberté. Enfin, un ensemble d'articles
sur l'Italie paraît sous le titre de Florence
et Turin.
Au début de 1861, elle quitte Nice et s'installe à
Pegli, près de Gênes. De là, elle effectue
deux brefs voyages à Turin afin d'assister à l'ouverture
du parlement. Puis elle regagne Paris et loge à l'hôtel
Montaigne où, à la fin de mai et au début
de juin, elle reçoit Franz Liszt à trois reprises.
Elle en est profondément ébranlée. Seize
ans se sont écoulés depuis leur dernière
rencontre. Elle arrête, un peu plus tard, un appartement
rue Circulaire autour de l'Étoile.
La création du quotidien Le
Temps par son ami Auguste Nefftzer, dont le premier
numéro paraît le 25 avril 1861, l'occupe beaucoup.
Sa correspondance témoigne de l'attention passionnée
qu'elle porte à l'unification italienne. C'est à
la fin de cette même année qu'elle dîne avec
le prince Napoléon. Une amitié naît aussitôt.
Émile Littré et Ernest Renan comptent parmi les
hôtes les plus illustres de son salon.
Tandis que les liens avec sa fille Claire se délitent,
un grand coup la frappe : la mort de sa fille Blandine, le 11
septembre 1862 à Saint-Tropez, deux mois après
avoir accouché d'un fils, Daniel. Les deux femmes ne
se sont pas revues depuis deux ans. Une brouille était
née, consécutive à la dot promise et payée
avec retard. Marie d'Agoult entre alors dans une longue phase
de dépression.